vendredi 27 novembre 2009

Khalil Gibran, le Prophète



Aujourd'hui, un extrait du "Prophète"


Vos enfants ne sont pas vos enfants.


Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à la Vie.


Ils viennent à travers vous mais non de vous.

Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne sont pas à vous.


Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées.


Car ils ont leurs propres pensées.


Vous pouvez héberger leurs corps, mais pas leurs âmes.


Car leurs âmes résident dans la maison de demain que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.


Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne cherchez pas à les faire à votre image.


Car la vie ne marche pas à reculons, ni ne s'attarde avec hier.


Vous êtes les arcs desquels vos enfants sont propulsés, tels des flèches vivantes.


L'Archer vise la cible sur le chemin de l'Infini, et Il vous tend de Sa puissance afin que Ses flèches volent vite et loin.


Que la tension que vous donnez par la main de l'Archer vise la joie.


Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime également l'arc qui est stable.


Khalil Gibran, le Prophète

lundi 23 novembre 2009

David KOMSI: Réussir-L'art de la RÉUSSITE



Aujourd'hui, parlons "RÉUSSITE"


Si comme moi ,vous souhaitez améliorer certains domaines de votre vie, mais vous ne savez pas forcément comment vous y prendre...Je ne peux que vous conseiller cet excellent livre de David Komsi

"LE POUVOIR DE L'ATTRACTION".


C'est un ebook à télécharger, entièrement gratuit, alors profitez-en!


Pour le télécharger cliquez ici

avec le code de recommandation: 9f9a04b9 (les lettres sont en minuscules)


"Si vous désirez réellement changer ce que vous attirez à vous dans votre vie – autant les circonstances que les personnes – et ainsi vous diriger vers ce que vous voulez vraiment, ce livre est fait pour vous, et je vous promets que vous allez progresser rapidement dans ce sens."

David Komsi



J'ai aussi commencé à étudier son cours audio "RÉUSSIR" .

Très clair,très concret,avec des applications pratiques,

A écouter, réécouter, tester,appliquer...


et comme le disait si bien Einstein:

"La folie, c'est de faire tout le temps la même chose et de s'attendre à un résultat différent."


BONNE LECTURE!


dimanche 22 novembre 2009

22 novembre: Ste Cécile d'Albi


Hommage à notre magnifique cathédrale 
Ste Cécile d'Albi...!

  et comme c'est aussi ma fête, je partage avec vous ces 2 citations:

"Comme un artiste, fais de ta vie une oeuvre d'art et
  comme un artisan, oeuvre à la beauté du monde."
                                                           anonyme...

"Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde"
                                                                    Gandhi


BONNE JOURNÉE!


mercredi 18 novembre 2009

"Dedans" Yohann Beneteau

 J'aime beaucoup! et vous?...

Une chanson pour inviter les gens à s'écouter au dedans, sans avoir peur de ce qu'on y trouve. Parce que c'est la clé du bien-être...

"Plongez donc en vous-même, vous y trouverez de l'or, votre or..."




"Il est grand temps de voir dedans,
dehors c'est mort,
                                  dedans vivant...Ti bada dida"


mardi 17 novembre 2009

PENSÉE DU JOUR


Aujourd’hui, la vie recommence. Aujourd’hui, une opportunité toute neuve est ta chance.

 

Tu peux bâtir sur le meilleur de ce qui a été. Tu peux voir clairement et objectivement les limitations qui t’ont retenu, et trouver de nouveaux moyens de les transcender.

 

Aujourd’hui, tu peux faire des progrès incroyables. Aujourd’hui, tu es capable d’atteindre un niveau plus élevé que tout ce que tu as atteint auparavant.

 

Toutes tes erreurs sont derrière toi, et tu as beaucoup appris de chacune d’elles. Ton expérience toute entière est encore avec toi, et tu es capable de l’utiliser de manière innovante.

 

Ce jour a commencé, et avec lui vient ta chance de faire une différence. Dans ces moments, tu peux donner vie à tes rêves.

 

Du plus profond de ton intention, regarde autour de toi pour voir toutes les formidables opportunités. C’est un jour qui est maintenant là pour que tu le vives plus largement que jamais.

 

Ralph S. Marston Jr

Traduction AD


Chef d'oeuvre de WALT DISNEY:Au rythme de la joie et de l'insouciance...



"Il en faut  peu pour être heureux,
vraiment très peu pour être heureux..."

                   

vendredi 13 novembre 2009

The rainbow


SOIS L'ARC -EN-CIEL DANS LES ORAGES DE LA VIE,

LE RAYON DU SOIR QUI CHASSE LES NUAGES PAR SON SOURIRE

ET COLORE LE LENDEMAIN DE SON RAYON PROPHÉTIQUE.


                                            Lord Byron 

mardi 10 novembre 2009

Solidarité...


Aux Olympiades des handicapés, à Seattle, 9 athlètes, tous handicapés mentaux ou physiques, étaient sur la ligne de départ pour la course de 100 m. Au signalement du starter, la course commença. Tous ne courraient pas mais tous avaient le désir de participer et de gagner.

Ils couraient par 3, un garçon tomba sur la piste, fit quelques tonneaux et commença à pleurer. Les 8 autres l’entendirent pleurer. Ils ralentirent et regardèrent en arrière. Ils s’arrêtèrent et rebroussèrent chemin… Tous…

Une fille avec le syndrome de Down s’assis à côté de lui, commença à le caresser et lui demanda : “Ca va mieux maintenant ?" Alors, tous les 9 se prirent par les épaules et marchèrent ensemble vers la ligne d'arrivée.

Le stade entier se leva et applaudit. Et les applaudissements durèrent très longtemps...

Les personnes qui l’ont vu en parlent encore. Pourquoi ? Parce qu’au fond de nous, nous savons tous que la chose la plus importante dans la vie est bien plus que de gagner pour soi.

La chose la plus importante dans cette vie, c’est d’aider les autres à gagner. Même si cela implique ralentir et modifier notre course.

Alors, aujourd'hui, qui pourrais-tu aider à gagner ?

Anonyme


lundi 9 novembre 2009

What a wonderful world...! Louis Amstrong

Apporter sa pierre à l’édifice
Un être humain est une partie d’un tout que nous appelons "Univers »,une partie limitée dans le temps et dans l’espace. Il expérimente lui-même ses pensées et ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste – une sorte d’illusion d’optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, qui nous limite à nos désirs personnels et à l’affection que nous éprouvons pour les quelques personnes les plus proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion, afin d’embrasser toutes les créatures vivantes et l’ensemble de la nature dans toute sa beauté. »
-Albert Einstein-

vendredi 6 novembre 2009

Dans la poésie du "Petit Prince"



CH
APITRE XXI
C'est alors qu'apparut le renard:
- Bonjour, dit le renard.
- Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
- Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
- Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli...
- Je suis un renard, dit le renard.
- Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
- Ah! pardon, fit le petit prince.

Mais, après réflexion, il ajouta:
- Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu ?
- Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie
"créer des liens..."
-
Créer des liens ?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
- C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...
- Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince.Le renard parut très intrigué :
- Sur une autre planète ?
- Oui.
- Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
- Non.
- Ça, c'est intéressant ! Et des poules ?- Non.
- Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée:
- Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...

Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:
- S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
- Que faut-il faire? dit le petit prince.
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...

Le lendemain revint le petit prince.
- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur... Il faut des rites.
- Qu'est-ce qu'un rite ? dit le petit prince.
- C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.

Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:
- Ah! dit le renard... Je pleurerai.
- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
- Bien sûr, dit le renard.
- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
- Bien sûr, dit le renard.
- Alors tu n'y gagnes rien !
- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

Puis il ajouta:
- Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.

Le petit prince s'en fut revoir les roses:
- Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.

Et les roses étaient bien gênées.
- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.

Et il revint vers le renard:
- Adieu, dit-il...
- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...

- Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.

mardi 3 novembre 2009

UN NOUVEAU JOUR




C'est le début d'un nouveau jour.

Dieu m'a offert cet autre jour pour que j'en jouisse à ma guise.

Je peux le gaspiller ou en faire bon usage.

Toutefois, ce que je fais aujourd'hui est important.

Parce que je donne un jour de ma vie en échange.

Dès demain, ce jour aura disparu à jamais.

Laissant à sa place ce que j'aurai échangé.

Je veux que ce soit un gain et non une perte.

Quelque chose de bon et non de mauvais;un succès et non un échec.

Pour que je ne regrette pas le prix que j'ai payé pour l'avoir...


L'Homme qui plantait des arbres -Jean Giono

Un petit bijou! 
à regarder sans modération...