dimanche 6 juin 2010

Une belle histoire à méditer




LA BALADE EN TAXI ...


Il y a vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie.

Mais, j'avais vu trop vu de gens démunis qui dépendaient des taxis comme de leur seul moyen de transport. À moins qu'une situation sente le danger, je suis toujours allé à la porte. Cette passagère pourrait être quelqu'un qui a besoin de mon aide. Alors, j'ai marché jusqu'à la porte et j'ai frappé.

"Juste une minute", a répondu une voix fragile d'un certain âge.

Je pouvais entendre quelque chose qui était traîné lentement sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une petite femme dans les 80 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau sans bord avec un voile épinglé dessus, comme quelqu'un sorti d'un film de 1940. À ses côtés, il y avait une petite valise de nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tous les meubles étaient recouverts de draps. Il n'y avait pas d'horloge sur les murs, pas d'objets de décoration ou d'ustensiles sur les comptoirs. Dans le coin il y avait une boîte de carton remplie de photos et de verres.

"Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?" a-t-elle demandé.

J'ai apporté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle continuait à me remercier pour ma gentillesse.

"C'est rien", je lui ai dit. "J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée".

"Oh, vous êtes le genre de bon garçon", a-t-elle dit.

Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis a demandé :

"Pourriez-vous me conduire en ville?"

"Ce n'est pas le chemin le plus court !" lui ai-je répondu !

"Oh, ça ne me dérange pas ; je ne suis pas pressée ; je suis en route pour un hospice".

J'ai regardé dans le rétroviseur arrière. Ses yeux scintillaient.

"Il ne me reste pas de famille".

Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps".

J'ai tranquillement éteint le compteur.

"Quelle route voudriez-vous que je prenne?" lui ai-je demandé.

Pendant les deux heures suivantes, nous sommes allés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé auparavant comme opératrice d'élévateur. Nous sommes allés dans le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient nouvellement mariés. Elle m'a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui avait été une salle de danse où elle avait été dansé quand elle était jeune fille. Quelquefois elle me demandait de ralentir devant un immeuble particulier et s'assoyait en fixant la noirceur, ne disant rien.

Comme les premières lueurs du soleil se repliaient à l'horizon, elle a soudainement dit :

"Je suis fatiguée. Allons-y maintenant !"

Nous nous sommes rendus en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un édifice bas, comme une petit foyer de convalescence, avec un stationnement qui passait sous un portique. Deux infirmiers sont sortis jusqu'au taxi, aussitôt que nous sommes arrêtés.

"Combien je vous dois?" elle a demandé, cherchant dans son sac ?

"Rien" !

"Vous devez gagner votre vie !" a-t-elle répondu.

"Il y aura d'autres passagers !" lui ai-je répondu !

Presque sans y penser, je me suis penché et l'ai serré dans mes bras. Elle s'est tenue étroitement contre moi .

"Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille femme ! "' a-t-elle dit.

"Merci."

Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du soir.

OU CE QUE VOUS AVEZ DIT,

~MAIS ~ ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS

COMMENT ILS SE SONT SENTIS, À CE MOMENT-LÀ !

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